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Absorbé sur sa pelleteuse ou son chariot élévateur, le conducteur est alerté par une alarme dès qu’un piéton entre dans un rayon de huit mètres. La caméra est fabriquée dans l’Eure.

La caméra ressemble à une grosse paire de jumelles avec ses deux yeux. Elle est posée à l’arrière et/ou à l’avant d’un engin de chantier ou d’un chariot élévateur. À l’intérieur de la cabine, l’unité de traitement des images et un écran. Grâce à une reconnaissance des formes, la caméra Blaxtair repère le piéton qui s’approche de l’engin dans un rayon de huit mètres.

Grâce à un partenariat exclusif de recherche avec l’organisme de recherche CEA, les capteurs d’Arcure, le groupe qui a créé Blaxtair, exploitent les dernières avancées du traitement d’image et de l’intelligence artificielle.

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« Pas un radar de recul »

Dès que le piéton entre dans la zone, une alarme retentit et il apparaît à l’écran. Blaxtair reconnaît aussi les obstacles fixes signalés par une autre alarme. « Ce n’est pas un radar de recul comme en sont équipés les voitures et poids lourds »,indique Franck Gayraud, l’un des deux inventeurs de la caméra fabriquée en Normandie, à Grossœuvre près d’Évreux.

Il a mis au point la caméra avec Patrick Mansuy. Les deux associés se sont connus en 2001 chez Safran. Le premier mettait au point des optiques, viseurs et caméras pour hélicoptères et avions de chasse, le second pour les bateaux et sous-marins. « Cette caméra n’est qu’un début, espère Franck Gayraud, le but est d’équiper des chariots élévateurs robotisés, totalement autonomes, qui se déplacent au milieu de personnes en toute sécurité. »

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Le Japon premier client

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Source : ouest-france.fr

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