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La start-up espagnole Glovo, installée depuis peu en France avec son service qui associe place de marché et livraison à la demande, lève 30 millions d’euros.

« On dit qu’il n’y a rien de plus précieux que le temps. Oui, le temps, c’est précisément ce qui manque à beaucoup de gens. »

Ainsi Glovoapp23 avait-elle annoncé, à l’été 2014, se lancer sur le créneau de la livraison à la demande.

Depuis lors, la start-up basée à Barcelone a dépassé les frontières espagnoles, s’installant en Italie, puis en France* avec, sur un modèle « mi-Amazon, mi-Uber », une place de marché associée à une flotte de livreurs indépendants.

Les utilisateurs du site Internet et de l’application mobile Glovo – arrivée en février 2015 sur iOS, puis en avril de la même année sur Android – peuvent en l’occurrence faire leurs courses, qui leur sont acheminées dans un délai d’une heure.

Le concept a séduit des fonds européens comme Entrée Capital (Londres) et Bonsai Venture Capital (Madrid), qui y ont injecté 5 millions d’euros à l’été 2016, dans la lignée d’une levée d’amorçage bouclée fin 2015 pour un montant de 2 millions d’euros.

Le compteur monte avec un tour de table qu’emmènent un investisseur historique (Seaya Capital) et deux nouveaux entrants : le groupe e-commerce Rakuten et le fonds digital franco-chinois Cathay Innovation – monté avec Bpifrance et China Development Bank.

L’alimentation et au-delà

L’opération, annoncée à 30 millions d’euros, doit notamment permettre à Glovo de diversifier les catégories de produits disponibles à l’achat.

Pour l’heure, l’alimentation domine, comme en témoignent des partenariats récemment officialisés à Paris avec Chilam Tacos (street food mexicaine), Bagel Corner et le marché des Enfants-Rouges.

Glovo revendique, sur ses trois marchés d’implantation, 250 000 utilisateurs, pour 3 000 commerces partenaires, le million de commandes ayant été atteint en juillet dernier.

Les coursiers, auxquels il est promis des revenus « jusqu’à 15 euros de l’heure », sont au nombre de 2 500. À vélo ou à scooter avec leurs sacs jaunes portant le logo Glovo, ils vont réaliser les achats au nom du client et collectent le paiement au moment de la livraison.

Le service fonctionne 7 jours sur 7, de 8 h à minuit. Les coûts de livraison pour une commande sont essentiellement basés sur le nombre de magasins et la distance parcourue.

Au-delà de l’aspect marketplace, Glovo propose une offre BtoB sous l’angle de la « flotte de coursiers à la demande » ; et une API qui permet d’intégrer son service de livraison aux plates-formes e-commerce.

L’idée à terme est d’être capable de livrer toutes sortes d’objets, y compris de particulier à particulier. Par exemple, des clés oubliées chez quelqu’un.

Graine d’entrepreneur

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Source : itespresso

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